1.Parce que face à un capitalisme organisé au plan mondial les travailleurs ont besoin, plus encore aujourd’hui qu’au XIXème siècle, d’une organisation internationale.

2.Parce que la lutte contre l’exploitation de la misère, le dumping social et environnemental ne passe pas par le repli, les barrières et les taxes mais bien par la solidarité des travailleurs du monde, des salaires qui partout permettent de vivre décemment, la scolarisation et l’éducation des enfants, des garanties sociales et juridiques pour tous.

3.Parce que la lutte des classes, mais aussi les combats pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes et la protection de l’enfance comme ceux pour la défense de la planète et de son environnement doivent aujourd’hui être menés au niveau mondial.

4.Parce que, si le U. du sigle et du drapeau de la FSU a un sens, il nous est interdit de tourner le dos à l’unité de déjà près de 170 millions de travailleurs.

5.Parce que si la capacité de nuisance du capitalisme et l’histoire du mouvement ouvrier ont profondément divisé le syndicalisme en France, en Europe et dans le Monde, nous devons saisir toutes les chances de reconstruire son unité.

6.Parce que le travail en commun avec d’autres organisations syndicales au niveau mondial ne peut que jeter les bases de l’unification du syndicalisme européen et français et permettre à terme de dépasser les divisions héritées de l’histoire.

7.Parce que pour un militant Unité et Action, la CGT n’est pas une organisation parmi les autres : son choix d’être partie prenante de la CSI doit être soutenu et la FSU doit renforcer dans la CSI les tenants d’un syndicalisme de transformation sociale.

Jacques AGNES